Petite Galerie

Sarah L'Hérault
Nous n’aurions pas voulu que nos enfants continuent après nous d'être commandés par ces résidus d’abandonnement des plus anciennes capitulations

Type de projet

Exposition

Date

24 février 26 mars 2023

Vernissage

24 février 2023 17 h

Crédit : Sarah L'Hérault

Le projet

Nous n’aurions pas voulu que nos enfants continuent après nous d'être commandés par ces résidus d’abandonnement des plus anciennes capitulations

Sarah L’Hérault parcourt les rues de Québec à la recherche de petits débris, laissés à l’abandon, de moins de 15 cm de diamètre et fabriqués en matière industrielle de toutes sortes (comme le plastique, le métal ou encore le caoutchouc). L’artiste les cueille et sélectionne les plus intéressants selon les couleurs, les textures et les formes particulières des objets brisés. Fascinée par l’ère post-industrielle, L’Hérault ne s’intéresse pas aux matériaux de qualité : elle voit dans ces artéfacts de la société humaine des symboles et des histoires, qu’elle partage à travers sa pratique.

Élevés au rang d’un objet précieux, les fragments deviennent des mini-sculptures : ensemble, ils donnent l’illusion d’un grand papier peint, recouvrant les murs de la Petite Galerie. Dans cette installation, plusieurs centaines de morceaux de couleurs et de textures étranges forment un motif ordonné. Lorsqu’on s’approche du mur, les objets se révèlent : ils sont sales, cassés, malmenés par le temps et l’environnement, contrastant avec le lieu dans lequel ils se trouvent. Leur identité est manquante et brisée. Au contraire, en prenant du recul, cette tapisserie restitue ici une nouvelle unité aux objets, dont leur propre ensemble a été rompu.

À propos de l'artiste

Sarah L'Hérault

Sarah L’Hérault vit et travaille à Limoilou. Elle adore les couleurs louches, les biscuits chinois mal traduits et faire des high-five. Elle possède une excellente motricité fine et un sens de l’observation impressionnant, jumelé à de graves lacunes en calcul mental, ce qui lui a valu une maîtrise en pratiques artistiques contemporaines de la Haute école d’art et de design de Genève (HEAD). Elle a complété un baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université Laval où elle s’est méritée le prix Garde-Fou 2011 offert par Folie/Culture. Son travail a été présenté dans des centres d’artistes et galeries au Québec, en Finlande et au Mexique.

Crédit : CFO

Crédit : CFO

Crédit : CFO

Crédit : CFO