Grande galerie

Martin Bureau
Les murs du désordre

Type de projet

Exposition

Date

25 octobre 15 décembre 2024

Vernissage

25 octobre 2024 17h

Crédit : Martin Bureau

Le projet

Les murs du désordre

Les murs du désordre nous plonge dans un univers où les murs frontaliers sont des symboles politiques de fracture non seulement physique, mais aussi sociale et culturelle. Le mur israélo-palestinien, les Peace Lines de Belfast, et le mur séparant les États-Unis du Mexique deviennent les pivots d’une réflexion sur les frontières contemporaines et leur impact global. À travers un langage visuel captivant et percutant, Martin Bureau met en lumière l’impact humain, politique et économique de ces murs sur les communautés qui les habitent ou les subissent. L’artiste aborde ainsi la thématique des murs à la fois comme symbole de division et comme manifestation concrète de pouvoirs hégémoniques.

 

« Entre 2013 et 2019, je dirigeais le chantier interdisciplinaires Les murs du désordre. Au début du projet, le monde comptait environ 50 murs de séparations étatiques. À la fin, on en dénombrait plus de 70. L’Irlande du Nord promettait de détruire les Peace Lines avant 2023, Israël poursuivait la colonisation dans les territoires occupés de Cisjordanie et étouffait Gaza. Enfin, Trump menaçait de faire payer le mur à la frontière sud par les Mexicains. Aujourd’hui, aucun mur n’est tombé en Irlande du Nord, Israël applique plus que jamais sa politique d’éradication et des pans de murs rouillent à la frontière des États-Unis et du Mexique, où la question migratoire, incarne toutes les angoisses et autres paranoïas politiques… «They eat the dogs… They eat the cats… They eat the pets…» »ー Martin Bureau

Communiqué de presse

À propos de l'artiste

Martin Bureau

Martin Bureau est né dans la région de Portneuf et a grandit au Lac St-Jean. Il vit et travaille à Québec.
Son travail en arts visuels a notamment été exposé au Musée d’art contemporain MACVAL à Paris, à la Galerie Chiguer de Québec, à la Manif d’art 7 de Québec, à la Biennale de vidéo et des nouveaux médias de Santiago au Chili, à la Cinémathèque québécoise à Montréal ou encore à la Galerie Nicolas Metivier de Toronto. Ses tableaux sont présents dans de nombreuses collections publiques et privées, dont le Musée National des Beaux-arts du Québec (CPOA), le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, le Musée du Bas Saint-Laurent, les Villes de Montréal et de Québec, l’Assemblée nationale du Québec, Les Caisses populaires Desjardins ou encore Loto-Québec.
Ses films ont voyagé dans une centaine de festivals à travers le monde et remporté de nombreuses distinctions.
«Nous vivons à l’ère de l’anthropocène. Chaque geste que nous posons, chaque élément dont nous disposons, contribuent à la sédimentation de nos grands débordements. L’anthropocène est une catastrophe annoncée. Investi par cette notion, je perçois ma pratique artistique comme la mise en forme d’une poétique du désastre.»

Crédit : Vincent Drouin

Crédit : Vincent Drouin

Crédit : Vincent Drouin

Crédit : Vincent Drouin

Crédit : Vincent Drouin

Crédit : Vincent Drouin