Petite Galerie
Maurane
My art is so good, Nobody likes it
Type de projet
Exposition
Date
10 janvier 23 février 2025
Vernissage
10 janvier 2025 17 h
Site web
https://maurane.ca/Crédit : Maurane
Le projet
My art is so good, Nobody likes it
My Art is So Good, Nobody Likes It est une installation vidéographique immersive qui explore les tensions entre création artistique et réception dans l’espace numérique. Inspirée par l’expérience personnelle de l’artiste entre 2020 et 2022, une période où elle partageait ses œuvres sur Instagram, l’installation examine le désir universel de reconnaissance et les émotions contrastées suscitées par les retours du public – qu’ils soient absents, enthousiastes ou déplacés.
La petite galerie est transformée en une salle de toilettes, un espace à la fois intime et prosaïque, où se déroulent ces instants de consultation numérique frénétique. Cet environnement symbolique lie la physicalité d’un lieu privé à la fugacité des interactions en ligne, créant un point de rencontre troublant entre introspection et surexposition.
Au cœur de cette œuvre, le corps féminin, omniprésent, devient un terrain d’interprétations multiples. Tantôt célébré, tantôt réduit à un objet de désir, il reflète la manière dont les regards extérieurs influencent et parfois déforment le message initial. Ces réactions numériques, souvent brutales ou superficielles, interrogent le rapport de l’artiste à sa propre pratique et à son identité.
À propos de l'artiste
Maurane
Originaire de Montréal, Maurane est diplômée du programme de design de l’Université Concordia. Depuis 2020, elle consacre pleinement sa carrière à l’art multidisciplinaire, en explorant le graphisme, la performance, la poésie et, surtout, l’art vidéo expérimental. Son travail, souvent ludique, s’inscrit dans le genre de l’autofiction, où elle brouille les frontières entre réel et invention.
En 2023, elle a remporté le prix du Festival international du film lauréat de Montréal pour son œuvre vidéographique Duct Tape is the New Cashmere. En 2024, son premier long-métrage, Me and My Victim, a été salué par le prix AQCC du meilleur film au Festival Fantasia. Explorant les recoins de l’intime, du banal et du numérique, son art capte des fragments de vie en les réinterprétant avec une perspective à la fois critique et décalée.