Grande galerie, Petite Galerie

Éloïse Plamondon-Pagé
Ce qu’il reste des vagues : la naissance d’une Île

Type de projet

Exposition

Date

du 28 octobre au 7 novembre 2021

Vernissage

Le 29 octobre 18h

Crédit : Éloïse Plamondon-Pagé, extrait de Ce qu'il reste des vagues : la naissance d'une Île, 2021

Le projet

Ce qu’il reste des vagues : la naissance d’une Île

L’éternité. C’est la mer allée avec le soleil

– Arthur Rimbaud, L’Éternité

 

Au printemps 2019, Éloïse Plamondon-Pagé séjourne en Islande aux abords du cercle polaire, dans un petit village de pêcheurs isolé où elle expérimente pour la première fois le phénomène naturel du soleil de minuit. Elle erre, nuit après nuit, sur les falaises côtières surplombant l’océan pour documenter ces ciels affolés de lumières et leurs réflexions sur la surface de l’eau agitée, là où le ciel et la mer se rencontrent. Éblouie par la beauté vierge de la nature, elle cadre des fragments de ce monde qu’elle filme sans jamais intervenir.

 

Depuis cette expérience transcendante, l’artiste saisit, partout où elle va, la rencontre des cieux  avec les eaux des océans, des mers, des fleuves et des rivières qu’elle navigue. Elle a accumulé à ce jour plus de mille vidéos contemplatives qui, présentées en boucle, réconcilient ces fragments d’éternité en un tout, en une seule vision absolue de ces paysages naturels.

 

Pour cette exposition spéciale marquant la réouverture des Locaux de l’Œil de Poisson, Éloïse Plamondon-Pagé présente deux fresques monumentales composées de ces images pêchées lors de ses pèlerinages côtiers. Dans un geste poétique, l’artiste multidisciplinaire basée à Québec jette un regard introspectif sur  son parcours des dernières années et propose au public de se laisser submerger par sa vision du monde.

 

La Grande galerie accueille une sélection de ces vidéos sous la forme d’un diptyque monumental occupant un pan complet du mur de la Grande galerie. L’artiste crée par cette surprenante rencontre d’images un dialogue entre les différents territoires qui l’ont traversée, souvent même jusqu’à l’émouvoir. L’expérience se prolonge dans la Petite galerie avec une seconde fresque évoquant métaphoriquement son cheminement artistique et son éternel dilemme : partir et voguer ou rester et s’ancrer. 

À propos de l'artiste

Éloïse Plamondon-Pagé

Basée à Québec, je poursuis mes recherches dans différents contextes au Québec comme à l’étranger. J’ai participé à plusieurs résidences de création au Canada, en Allemagne, en France, en Italie, au Portugal, au Japon, en Chine et en Islande, où j’ai également exposé mon travail lors d’expositions individuelles et collectives, et de biennales internationales. À travers mon parcours nomade, je me questionne sur ma propre démarche expérientielle et m’intéresse à la dynamique entre « l’ailleurs » et le « local » comme potentiels de création : c’est en me frottant au monde que je définis les enjeux d’une création contextuelle.

Crédit : CFO

Crédit : CFO