Sous la forme d’une articulation site specific, l’artiste, autrice et chercheuse Vickie Grondin vous invite à une performance sonore et textuelle aux abords de la rivière Saint-Charles, que la Nation wendat nomme Akiawenrahk. Inspirée par l’hydroféminisme, l’artiste s’intéresse à la charge politique et sensible de l’eau, à sa territorialisation, ainsi qu’à l’insularité, au centre de sa démarche. Le statut de l’eau de « La Saint-Charles » est trouble. La dépollution du cours d’eau est une entreprise complexe pour rétablir le continuum végétal. Dans les dernières décennies, l’urbanisation accrue du corridor riverain, accompagnée de pressions anthropiques, a grandement participé à la fragilisation du milieu humide.

 

Sillonnant la ville de part en part, ce n’est pas rien, un corps d’eau qui nous traverse.

 

Qu’est-ce que l’eau, nos corps d’eau, peuvent nous apprendre? Qu’en est-il de la stagnation de nos eaux, de nos pollutions intérieures? Comment prendre soin de l’eau peut-il devenir collectif ? Vickie Grondin propose de rencontrer la rivière par l’oreille. Dans les confins d’un dôme, les participant·e·s, allongé·e·s au sol, sont amené·e·s à développer une écoute collective et intime. L’artiste travaillera à même la matière-eau par la rediffusion directe de son mouvement, par le biais d’une captation sonore par hydrophone. Il y aura entremêlement de lectures aqueuses basées sur des réflexions situées, liées aux préoccupations de notre coupure sensorielle et chaireuse avec le vivant. Une invitation à la connexion de nos corps d’eau à être le prolongement de la rivière; la turbidité et le débit deviennent matières à penser et à se mouvoir ensemble.

 

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Notez que les performances de Vickie Grondin se dérouleront dans l’installation Plastiscapes du Studio Rat, à la Pointe-aux-Lièvres. Pour cette raison, les places sont limitées à l’intérieur de la structure pour la performance. L’accueil est d’un maximum de 20 personnes. Les premier.ère.s arrivé.e.s sur place pourront entrer : les autres pourront observer de l’extérieur. Notez que les performances dureront 25 minutes.

Informations pratiques

 

 

Heures d’ouverture de l’installation :

 

30 octobre 2024

12h00 à 16h00

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31 octobre 2024

12h00 à 16h00

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1er novembre 2024

8h00 à 16h00

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2 novembre 2024

10h00  à 16h00

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3 novembre 2024

12h00  à 16h00

 

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Horaire des performances (25 minutes) :

 

1 novembre 2024

8h00 à 9h00

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1 novembre 2024

9h00 à 10h00

Nécessite une inscription

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2 novembre 2024

13h00 à 14h00

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3 novembre 2024

13h00 à 14h00

 

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Parc de la Pointe-aux-Lièvres

Voir sur la carte

 

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Activité en français

 

VICKIE GRONDIN

 

Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014), Vickie Grondin entame par la suite un baccalauréat en communication à l’UQAM. En 2021, son livre Il fait bleu, coécrit avec Alphiya Joncas, est publié aux éditions OMRI (Noroît). Des résidences d’artiste l’amènent en Gaspésie (Salon58), aux Îles de la Madeleine (Admare) et à Québec (VU, Folie/Culture, l’Oeil de Poisson). Réalisatrice de films de danse depuis 2016, son plus récent, Ce qui subsiste, est diffusé à l’international (Brésil, Australie, Argentine. Roumanie, États-Unis, Allemagne, Canada) et gagne la meilleure performance écopoétique à l’International Ecoperformance Festival. Elle se voit parallèlement octroyer plusieurs bourses universitaires, dont la Bourse d’excellence de la Faculté des arts et la Bourse d’excellence en recherche ReVe pour ses travaux sur la Zostère marine. Son intérêt pour le corps en danse s’est transposé dans une réflexion écologique à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, où elle articule une réflexion incorporée avec le territoire des Îles de la Madeleine, Munagesunook, à partir d’une perspective hydroféministe située. Finaliste au prix Horizons nouveaux de la Fondation Grantham, son travail y sera présenté à l’automne 2024.