Qui rejoint et qui colle

 

Qui rejoint et qui colle est une installation sculpturale composée d’une estrade circulaire et d’un élément textile suspendu. L’estrade modulable se divise en quatre éléments mobiles permettant diverses configurations spatiales. Le textile, conçu pour épouser les contours de l’objet, peut être utilisé comme housse protectrice ou se déployer librement dans l’espace, se métamorphosant ainsi en tapis temporaire, rideau, couverture, etc.

L’installation interroge les notions de circularité et de cohésion, invitant ses utilisateur·ice·s à repenser les relations que nous entretenons avec notre environnement. Qui rejoint et qui colle devient un espace de réflexion collective, où les fonctions et les formes se réinventent pour offrir des expériences sensorielles et sociales inédites favorisant un dialogue ouvert et sensible. 

 

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Le poids qui fait qu’on ne s’envole pas

 

Le poids qui fait qu’on ne s’envole pas est une intervention performative qui aura lieu lors du vernissage et qui agit comme une démonstration des potentiels d’activation de l’installation, à travers une série de gestes attentifs et sensibles.

Axée sur la réhabilitation du sensible, la performance explore une pratique de l’attention (care), de la bienveillance et de la résilience. Les gestes deviennent des vecteurs de soin, résonnant comme une invitation à reconsidérer notre rapport à l’autre et à notre environnement. Le poids qui fait qu’on ne s’envole pas interroge ainsi notre capacité à accueillir et transformer le quotidien, où la vulnérabilité se transforme en force, et où l’attention devient un acte de résistance.

Informations pratiques

 

Installation du 30 octobre au 3 novembre 2024

9h00 à 22h00

Maison pour la danse, Studio B

Voir sur la carte

 

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Performance

le poids qui fait qu’on ne s’envole pas

30 octobre 2024

19h30

Maison pour la Danse

 

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Activité en français

doux soft club

 

Le doux soft club est un collectif d’artistes-commissaires rassemblant les pratiques artistiques du duo Pénélope et Chloë, de Mariane Stratis et de Marion Paquette. Les quatre artistes se sont rencontré·e·s au baccalauréat en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (2012). C’est à travers de nombreux échanges et par volonté de voir évoluer leurs pratiques ensemble qu’est né le doux soft club (2017). Animées par un désir de cohésion, elles voient comme essentiel le rapprochement des visions plurielles. Le club est une structure souple qui invite à des collaborations complices pour mieux partager, échanger, s’influencer.

Le collectif se déploie selon une esthétique de la douceur qui met de l’avant des thèmes liés à une réhabilitation du sensible par une pratique de l’attention (care), de la bienveillance et de la résilience. Le doux-soft est envisagé par les artistes d’après une capacité d’émerveillement pour le banal.

Cette approche intimement liée avec les contextes dans lesquels elle s’inscrit mène à dégager une poésie de l’ordinaire. Les projets sondent, conversent et prennent diverses formes de présentation : intervention en extérieur, œuvre web, livre d’artiste, exposition, performance. En ce sens, le travail performatif permet d’animer les objets sculpturaux dans le but de révéler leurs caractères sensibles et sensoriels. Ces manipulations, documentations et déclinaisons expographiques opèrent certains glissements qui transforment l’expérience du regardeur. En revisitant constamment les potentiels de chaque projet, le club engage une réflexion sur l’aspect polymorphique, vivant et permutable de la production. Au cours du processus, une intelligence collective émerge, alimentant les recherches et les réalisations : s’inter-influencer, voir la force de l’inspirant pour l’inspiré, copier-coller, se lancer la balle, attraper ⇄ relancer.