École expérimentale - édition 2024

Marché aux puces en cire / Flea Market in Wax

Intervention publique avec Douglas Scholes

Marché aux puces en cire / Flea Market in Wax

Marché aux puces en cire est une exploration des objets invisibles omniprésents qui peuplent nos environnements, ces objets issus de la culture du rebut qui contribuent à définir l’Anthropocène.

 

L’affluence constante de choses nouvelles mène à l’oubli collectif. Notre environnement est rempli de vestiges d’objets qui avaient autrefois un sens et une fonction. La création persistante de déchets, qui une fois collectés et classés, devient un moyen efficace de restaurer les souvenirs. Marché aux puces en cire consiste en la revalorisation et la vente d’objets trouvés dans des collections d’objets rejetés qui ont été « sauvés » de leur destin ultime, la décharge. Puisés dans des sources locales, ces objets délaissés sont soigneusement sélectionnés en fonction de leurs caractéristiques de forme, de taille et de couleur. Les articles choisis incarnent, d’une part, les créations formidables et magnifiques issues de l’ingéniosité et de la prospérité de la société, d’autre part, les effets troublants et terrifiants des coûts écologiques liés à l’épuisement des ressources et à la surproduction. Pour que les objets puissent être remis en vente ou représentés, ils sont recouverts d’une fine couche de cire d’abeille qui met en valeur la forme et permet de sublimer l’objet en masquant sa désuétude et ses caractéristiques de rejet, dans certains cas, sa ou ses fonctions initiales. Sans la couche de cire d’abeille, l’objet est systématiquement caché et passe inaperçu. Une fois traité et enduit de cire d’abeille, sa signification et sa visibilité est rétablie.

 

Afin de créer un engagement local, les objets mis aux rebuts pour être revalorisés proviendront de friperies et de magasins locaux de la ville de Québec, où l’on trouve des accumulations d’objets et de choses indéterminées, et de matériaux dévalués, utilisés et consommés, caractéristiques des types de produits utilisés pour garnir les étagères du Marché aux puces.

 

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Pour suivre la page Facebook du marché : Douglas Scholes: Marché aux Puces en Cire / Flea Market in Wax

Informations pratiques

 

31 octobre 2024

10h00 à 17h00

À la porte Saint-Jean au Parc de l’Artillerie

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Excursion de groupe de 14h00 à 16h00, 31 octobre 2024

départ de la Maison pour la danse

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2 novembre 2024

12h00 – 17h00

Stationnement du Best Western,

adjacent à la Maison pour la danse

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3 novembre 2024

12h00 – 17h00

Stationnement du Best Western,

adjacent à la Maison pour la danse

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Activité en français et anglais

 

DOUGLAS SCHOLES

 

La pratique artistique de Douglas Scholes prend forme par le biais de ses expériences en tant que charpentier, cuisinier, mécanicien de vélo, manipulateur et préservateur d’œuvres d’art, bricoleur. Il a été formé à l’Université de Lethbridge (Baccalauréat en beaux-arts, 1999) et à l’Université du Québec à Montréal (Maîtrise en beaux-arts, 2001), son travail est financé par le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ses performances et installations comprennent la photographie, la vidéo et la sculpture issue d’une exploration soutenue de l’esthétique pragmatique (l’ancrage des choses dans le « réel ») à travers des expositions et des résidences d’artistes au Canada, aux États- Unis et en Europe. Son travail a été exposé à la Galerie Foreman (Bishop’s University, 2024), au Centre Sagamie avec la Collection Loto-Québec (Alma, 2023), au Centre Sporobole (Sherbrooke, 2018), à la Biennale Barachois In Situ (Barachois, 2021), à la Art Gallery of Nova Scotia (Halifax, 2019), lors de Repères2017 avec Parcs Canada (Montréal, 2017), à la Southern Alberta Art Gallery (Lethbridge, 2015), ainsi que dans le cadre de différentes résidences : résidence d’artiste à Banff (2014), résidence d’artiste du Conseil des Arts du Canada (Londres, Royaume-Uni, 2012), RadArt (Italie, 2012), Le 3e Impérial (Granby, 2010-2011), DARE DARE (Montréal & Détroit, 2004 & 2011), La Maison Laurentine (France, 2011) et en cours à la Galerie Robertson Arès (Montréal).