Angela Marsh explore comment intégrer des temporalités du vivant à l’intérieur d’une œuvre d’art; comment arrimer une production artistique dans le respect des lois et des éthiques naturelles, en se mettant au service du vivant et dans une prise de conscience d’humilité.

L’artiste travaille en continu sur un projet au long cours initié depuis quelques années : un dessin évolutif qui suit une temporalité végétale et longue (Dessin biophilique #4, 2021 – présent). Ce dessin sera exposé/partagé dans le cadre de l’École expérimentale, afin de servir de tremplin visuel pour des échanges autour des questions soulevées par l’œuvre : qu’il s’agisse de la collaboration créative avec les plantes, du désir de décentrer la position de l’artiste dans l’acte de création, de la nécessité de réactiver notre rôle primordial de « porter attention » et de voir la création comme le tissage d’une réponse. Angela Marsh questionne nos méthodes : comment poser nos gestes de création afin d’en faire des actions bienveillantes de care, de faire en sorte que leurs impacts surpassent l’œuvre elle-même ?

Afin d’explorer et d’expérimenter ces idées collectivement, l’artiste invite les participant·e·s à contribuer à un dessin « commun », qui se construira dans un processus relationnel à partir des fragments du vivant qu’on trouve lors des balades exploratrices à proximité de la Maison de la danse. La participation se veut multi-âges, des enfants aux ainé·e·s. L’intention est de réfléchir collectivement à des façons d’intégrer la participation humaine et non-humaine.

Informations pratiques

 

3 novembre 2024

13h30 à 15h00

Maison pour la danse, Studio B

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Activité en français

ANGELA MARSH

Originaire de Montréal et de Toronto et installée à Québec, territoire non cédé du Nionwentsio de la nation Huronne-Wendat, Angela Marsh crée des projets artistiques-écologiques-relationnels qui sont le résultat d’une recherche de réciprocité intime et d’apprentissage du vivant. Cette année, elle présente son nouveau projet d’art-friche, Le jardin des créations de tout bien, dans le cadre du Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, et elle participe également à l’exposition Rewilding au Musée Canadien de la Nature à Ottawa et à l’exposition du collectif des Vivants chez VU Photo. Depuis presqu’une décennie, Angela réalise des projets collaboratifs en art-écologie dans des écoles à travers le Québec. Cet automne, elle est professeure invitée à l’École d’art à l’Université Laval. Elle est militante au sein des groupes les Mères au Front et Québec Sans Pesticides.