Installation en continu

De ce qui donne à voir

De ce qui donne à voir

À l’occasion du 40e anniversaire du centre, une plate-forme circulatoire monumentale se déploie dans la Grande galerie de l’Œil de poisson, évoquant l’architecture d’un appontement.


Entre les dévers de cette plate-forme, deux serres s’offrent comme des cours intérieures enserrées dans le bâti et ses trottoirs : des habitacles mi-clos ancrés au niveau du sol, qui donnent à voir la charpente de l’appontement. S’engager dans ces havres aux référents fertiles, rappelant la maison par leur forme et le jardin par leur fonction, donne accès au soubassement du quai édifié tout autour. Perce une légère lumière entre les solives et poutrelles comme un indice révélateur de ce qui nous élève.


Conçue comme un nouveau lieu temporaire, l’installation est vouée à être habitée, appropriée et transmue par les différents publics et les multiples performances qu’elle accueillera au cours de sa durée, cherchant à saisir et révéler les moindres échos au rassemblement, à la rencontre et à la revalorisation du travail invisible qu’elle puisse recevoir.

 

Crédit visuel : Annie Charland-Thibodeau et Sarah Thibault.

 

 

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REMERCIEMENTS

 

Les artistes tiennent à remercier les collaborateur.trice.s à la réalisation du projet : Camille Malavaux, Noémi Richard, Jérémy Fiset, Jonathan Dubuc & Gabriel Thibault-Larouche. 

Informations pratiques

 

Du 12 septembre au

19 octobre 2025

Grande galerie de l’Œil de poisson

 

COLLECTIF EN-POUVOIR 

 

En-pouvoir est une entité mise sur pied par les artistes en arts visuels Annie Charland Thibodeau et Sarah Thibault dans le but de travailler conjointement à la participation à différents événements culturels ainsi qu’à la création d’occasions de diffusion. Embrassant les connivences qui unissent leurs recherches, toutes deux animées par des préoccupations inhérentes au travail de la sculpture, de l’objet et de l’installation telles que le potentiel référentiel de la matérialité, la monumentalité et l’expérientialité, elles prennent plaisir à faire rencontrer leurs pratiques tant en cohabitation qu’en collaboration.

 

La pratique d’Annie Charland Thibodeau se développe autour d’une exploration du potentiel performatif de la monumentalité et de la matérialité des objets. Ses propositions, malgré leur stature imposante, prennent la forme d’intervalles contemplatifs qui se dévoilent au rythme de celles et ceux qui les habitent et cherchent à réorienter notre attention de l’objet à sa présence.

 

La pratique de Sarah Thibault aborde l’espace domestique comme un lieu de réflexion quant au contexte social dans lequel il s’inscrit et aux rapports de domination qui le régissent. Travaillant principalement de manière installative, elle crée des expériences équivoques mettant souvent l’accent sur la présence déjà importante de représentations de la nature dans le décor de maison.